samedi 16 février 2013

Asphyx "Deathhammer"/ Necrowretch "Putrid death sorcery"

Aujourd'hui, j'ai écouté...
Asphyx : "Deathhammer"
Necrowretch : "Putrid death sorcery"
Au dernier tiers de l'hiver, on écoute ce qui a patiemment été produit dans les caves pendant la morte saison.
A un an d'intervalle, pratiquement jour pour jour, sont sortis ces deux opus ravageurs, sur le même label : Century Media. Au programme : du death metal primitif, des pochettes sublimes de noirceur, un souffle occulte... de la tradition et encore de la tradition.
En février 2012, Asphyx a réchauffé les "froidures du diable" avec son "Deathhammer" qui aurait pu voir le jour vingt ans plus tôt (rappelons que ce groupe fait partie des vétérans de la scène death). Quel son, mon dieu quel son... Guitares sous accordées plus grasses que grasses, pour un disque ayant l'habileté de mélanger de courtes déflagrations ("Into the timewastes", "Deathhammer") avec des pièces plus lourdes et rampantes, aux portes du doom-death ("Minefield", "We doom you to death"). Riffs simples, chant caverneux et batterie non triggée font battre ce coeur ancestral.

En janvier / février 2013, place à Necrowretch, jeune formation française qui se réclame de Death (période "Scream bloody gore"), Bolt Thrower, Grave, Asphyx, Cryptopsy, Dissection... Leur "Putrid death sorcery", premier du nom, est court (35 minutes) mais intense. Le groupe pilonne à la frontière entre le death crade et le black metal anti cosmique. Le son, produit dans les studios du groupe Enthroned, est suintant mais tout à fait intelligible. Comme chez Asphyx, une bonne couche de gras viendra recouvrir les enceintes : ne pas s'inquiéter. En même temps, qui dit "gras" dit vitesse d'exécution et technique raisonnables. On est très loin de Nile ou de Morbid Angel : ça n'a carrément rien à voir... Avec Asphyx, la comparaison s'arrêtera assez vite aussi car Necrowretch est tout simplement plus linéaire et plus "necro". Pour l'instant, je mets une mention spéciale à "Purifying torment" (bonne structure et bons riffs) et "Impious plague in catacombs" (très heavy, un peu plus que la moyenne des titres), mais je n'en suis qu'au début de mon parcours avec ce disque. J'ai aussi repéré d'excellentes parties de batterie, permettant à cette musique de groover et à l'auditeur de headbanguer.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire