samedi 23 février 2013

Covers bloody covers part 3

Covers bloody covers : la pochette de Slice of doom
La pochette de la dernière édition de "Slice of doom", rétrospective des premières démos de Reverend Bizarre (plus quelques titres bonus échoués sur différentes compilations), est un pastiche du visuel d'un album célèbre et fondateur : le "Vincebus eruptum" de Blue Cheer. Un disque volcanique paru en 1968 (!) et considéré comme l'un des précurseurs de toutes les musiques heavy.
Je lisais récemment un article sur Jimi Hendrix, et le journaliste conseillait différents artistes dans le même esprit : Popa Chubby et Gary Moore (qui ont tous deux consacré un disque complet au mythique gaucher), ainsi que Warren Haynes. Ok, pourquoi pas... Personnellement, j'aurais ajouté Blue Cheer, non seulement parce que ces types ont été des contemporains, mais aussi pour l'utilisation qu'ils ont faite de la fuzz, ce célèbre effet pour guitare à base de transistors qui grésillent. La virtuosité en moins, on retrouve le son d'Hendrix sur ce "Vincebus eruptum" de folie (Hendrix qui fut le pionnier de la "Fuzz face", la pédale ronde qui vous met les abeilles).
Trois reprises et trois compositions originales : voici le tracklisting de ce premier album de Blue Cheer. Une galette de courte durée qui contient des relectures de vieux titres rockab' ("Summertime blues" & "Parchment farm"), des trucs blues ("Rock me baby", sur lequel la fuzz est mise un peu en retrait), un titre plutôt funky ("Out of focus") et du très lourd où l'on joue vraiment avec l'électricité ("Doctor please" & "Second time around" qui explose tous les fusibles à la fin).
Blue Cheer : le groupe qui a montré que l'on pouvait tourner tous les potentiomètres à fond...

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